Aujourd'hui, je vous présente 7 romans qui sortent ce mercredi 20 août :
1. On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt, JC Lattès
2. Peine perdue, Olivier Adam, Flammarion
3. Retour à Little Wing, Nickolas Butler, Autrement: 1er roman
4. La vie de Lillian, mode d'emploi, Alison Jean Lester, Autrement : 1er roman
5. Madame Diogène, Aurélien Delsaux, Albin Michel : 1er roman
6. La décision, Britta Böhler, Stock :1er roman
7. Le monde n'a pas de fin, Bilal Tanweer, Stock : 1er roman
1. On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt, JC Lattès
Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
L'auteur : Après le succès mondial de La liste de mes envies et de La première chose qu’on regarde,
Grégoire Delacourt signe sans doute son roman le plus fort, le plus
personnel, sur la violence de nos vies et aussi sur le pardon.
2. Peine perdue, Olivier Adam, Flammarion
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à
l’abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer
cette station balnéaire de la Côte d’Azur : la sauvage agression
d’Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur,
qu’on a laissé pour mort devant l’hôpital, et une tempête inattendue qui
ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de
disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en
villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont
vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante.
Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire,
emportés par les drames qui agitent la côte.
L'auteur : Avec Peine perdue,
Olivier Adam signe un livre d’une densité romanesque inédite, aux
allures de roman noir, et dresse le portrait d’une communauté
désemparée, reflet d’un pays en crise.
3. Retour à Little Wing, Nickolas Butler, Autrement
1er roman !
Hank, Lee, Kip et Ronny ont grandi à Little Wing, bourgade agricole au
coeur du Wisconsin. Arrivés à l’âge adulte, ils ont tous pris des
chemins différents. Hank s’est marié avec Beth, son amour de jeunesse,
et a choisi de rester cultiver les terres familiales. Kip, trader dans
les matières premières, a fait fortune à Chicago. Ronny, ancien champion
de rodéo, n’est plus tout à fait lui-même depuis qu’il a été terrassé
par un AVC. Lee, le musicien de la bande, est devenu une star du rock
indépendant.
Tous quatre, où qu’ils se trouvent, restent profondément attachés à
Little Wing et sa communauté – ville fictive magnifiquement évoquée –
qui représentent leur seul et unique point d’ancrage. Dix ans plus tard,
l’heure des retrouvailles – mais aussi des constats – a sonné. Ces
quatre personnages hauts en couleur, tous plus attachants les uns que
les autres, prennent la parole à tour de rôle pour partager, avec humour
et tendresse, leurs espoirs et leurs doutes à ce moment clef de leur
vie.
4. La vie de Lillian, mode d'emploi, Alison Jean Lester, Autrement
1er roman !
Lillian, une femme d’âge mûr, se penche sur sa vie, ses amants, sa
famille, ses choix professionnels, en une série de courts chapitres qui
sont autant de modes d’emploi. De Munich à New York, en passant par
Londres et Paris, elle se fait tour à tour femme fatale, fille et tante
dévouée, amante infidèle ou délaissée, sexagénaire assumant ses désirs.
L'auteur : Alison Jean Lester est née à Los Angeles en 1966, d’une mère
anglaise et d’un père américain.
5. Madame Diogène, Aurélien Delsaux, Albin Michel
1er roman !
Madame Diogène ne vit pas dans un tonneau
mais dans un appartement transformé en terrier. Elle y a accumulé au fil
du temps des tombereaux d’immondices dont les remugles ont alerté les
voisins. Elle n’en a cure, elle règne sur son domaine, observe le monde
de sa fenêtre, en guette l’effondrement et le chaos. Elle sait qu’autre
chose se prépare.
Plongée vertigineuse dans la folie, analyse minutieuse de la solitude radicale, ce premier roman d’Aurélien Delsaux explore avec une force et une maîtrise étonnantes un territoire aussi hallucinant qu’insoupçonné.
L'auteur : Aurélien Delsaux est né en 1981 et vit en Isère où il est professeur et comédien. Il a fondé en 2006 sa propre compagnie de théâtre et met aussi bien en scène ses propres pièces que celles de Molière, Shakespeare, Camus ou Corneille dont il a monté Le Cid avec dix marionnettes géantes auxquelles il fait avec une comédienne interpréter tous les rôles. Madame Diogène est son premier roman.
Plongée vertigineuse dans la folie, analyse minutieuse de la solitude radicale, ce premier roman d’Aurélien Delsaux explore avec une force et une maîtrise étonnantes un territoire aussi hallucinant qu’insoupçonné.
L'auteur : Aurélien Delsaux est né en 1981 et vit en Isère où il est professeur et comédien. Il a fondé en 2006 sa propre compagnie de théâtre et met aussi bien en scène ses propres pièces que celles de Molière, Shakespeare, Camus ou Corneille dont il a monté Le Cid avec dix marionnettes géantes auxquelles il fait avec une comédienne interpréter tous les rôles. Madame Diogène est son premier roman.
6. La décision, Britta Böhler, Stock
1er roman
En 1933, Thomas Mann quitte Munich pour un voyage d’agrément en Suisse,
avec sa femme Katia et les petits. Pendant ce temps, dans la patrie, le
monde s’écroule. C’est le début de l’exil… Un exil d’abord résigné,
jusqu’à ce jour de février 1936 où Thomas Mann se résout à condamner
publiquement le régime nazi dans une lettre qu’il destine au Neue Zürcher Zeitung.
Lorsque le roman s’ouvre, Thomas Mann pénètre dans l’enceinte du journal pour remettre la lettre à son ami Korrodi, mais ce dernier est souffrant et la publication retardée de trois jours. Trois longs jours durant lesquels le doute va s’emparer de lui. Peut-on continuer à être un écrivain lorsqu’on a perdu la reconnaissance de sa patrie, de ses lecteurs ? En tant que père a-t-on le droit de mettre en péril la vie des siens ? Mais en tant qu’homme et citoyen, « lorsqu’on hait le mal de toute son âme, on devra dire adieu au pays natal »…
Lorsque le roman s’ouvre, Thomas Mann pénètre dans l’enceinte du journal pour remettre la lettre à son ami Korrodi, mais ce dernier est souffrant et la publication retardée de trois jours. Trois longs jours durant lesquels le doute va s’emparer de lui. Peut-on continuer à être un écrivain lorsqu’on a perdu la reconnaissance de sa patrie, de ses lecteurs ? En tant que père a-t-on le droit de mettre en péril la vie des siens ? Mais en tant qu’homme et citoyen, « lorsqu’on hait le mal de toute son âme, on devra dire adieu au pays natal »…
L'auteur : Britta Böhler, née en 1960 à Freiburg im Breisgau en
Allemagne, vit en Hollande dont elle a adopté la nationalité. Avocate de
renom, elle est spécialisée en droit international et a participé à de
nombreux procès touchant au terrorisme ou impliquant les services
secrets hollandais. La décision marque ses débuts en littérature.
7. Le monde n'a pas de fin, Bilal Tanweer, Stock
1er roman !
Le monde n’a pas de fin est une ode à Karachi, l’hommage d’un «
écrivain dans la ville » qui ne veut pas qu’elle soit réduite à sa
violence. Il en rassemble les fragments pour voir au-delà des apparences
et faire surgir le monde fascinant d’avant l’islamisation forcenée,
d’avant les bombes. Dans le bus qui mène du centre ville à la mer, se
croisent ainsi trois générations de personnages qui racontent leur
histoire : le père magicien, l’écolier repenti, le Camarade poète
Sukhanza, le caïd amoureux, le diseur de mauvaise aventure…
« Quand on raconte une histoire à quelqu’un, nous sommes dans le même monde », écrit Bilal Tanweer et, avec lui, on aime cette ville bruyante et vivante en toutes circonstances.
« Quand on raconte une histoire à quelqu’un, nous sommes dans le même monde », écrit Bilal Tanweer et, avec lui, on aime cette ville bruyante et vivante en toutes circonstances.
L'auteur : Bilal Tanweer est né à Karachi. Il a publié dans de
nombreuses revues et figure notamment dans la sélection « Nouvelles voix
2011 » de Granta. Traducteur de l’urdu, il enseigne à l’université de
Lahore, où il vit aujourd’hui. Le monde n’a pas de fin est son premier roman.
Ha Grégoire Delacourt, je pense que c'est un des romans de cette rentrée littéraire que je lirais en premier, j'ai découvert l'auteur il y a peu avec "La liste de mes envies" et j'ai très envie de continuer à le découvrir :)
RépondreSupprimerLa présentation est intéressante alors il m'intéresse aussi, comme celui de Britta Böhler !
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