
Quatrième de couverture :
On les croyait disparus à jamais,
chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs
d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…
Quel est donc cet inconnu qui s’en prend aux livreurs de pizzas, leur
dérobant leur chargement sans jamais faire main-basse sur l’argent ?
Gustave Flicman, jeune policier de la Grosse Cité, croise un soir le voleur. Si ce n’est pas un lutin, ça y ressemble bien…
Mais voilà le coupable arrêté : c’était un simple SDF. Affaire réglée.
Pas pour Gustave ! Qui ne se doute pas que sa quête du Pizz’ Raptor
va le mener jusqu’à l’Université d’Onirie. Là où les Lutins Urbains ont
trouvé refuge. Sous la protection du mystérieux Professeur B., Docteur
en Lutinologie...
Mon avis :
C'est
suite à un mail me présentant le livre que j'ai voulu le découvrir, et
je remercie tout d'abord les éditions P'tit Louis et l'auteur Renaud
Marhic pour cet envoi.
C'est
un livre plutôt destiné aux enfants, comme le titre nous le fait
rapidement comprendre. Pourtant, ça ne m'a pas déplu de plonger dans cet
univers merveilleux, où le monde des humains (quelque peu modifié par
rapport à celui qu'on connait actuellement, notamment par l'explosion
des publicités) côtoie celui de ces petits êtres, les lutins.
L'histoire se découpe en plusieurs petits chapitres, au sein desquels on
peut retrouver quelques illustrations - plutôt bien faites - en noir et
blanc.
Gustave
Flicman, comme beaucoup d'adultes, ne croit pas en l'existence des
lutins. Pourtant, il devra bien s'y résoudre, même s'il comprendra qu'il
ne faut pas trop ébruiter cette idée : en effet, plus les humains se
mettent à croire en l'existence des lutins, plus on risque d'en avoir
...
Facétieux,
drôles, parfois grincheux, j'ai aimé suivre l'enquête de Gustave,
déambuler dans ce monde de l'imaginaire. J'ai apprécié les petits
"psiiiiiiiiiiit" (qui correspondent aux notes de bas de page), qui
conseillent, par exemple, au jeune lecteur de se munir d'un dictionnaire
: cela donne un aspect ludique). Par contre, j'ai été vite agacée par
les références publicitaires, j'ai trouvé que ça alourdissait le texte
et que ce n'était pas franchement toujours drôle (peut-être parce que je
suis devenue trop grande pour ça ?).
C'est
donc une belle histoire qui devrait plaire aux plus jeunes, mais
certainement aux plus grands aussi, ceux qui ont gardé une part de leur
âme d'enfant (d'ailleurs, je pense bien que les lutins existent : sinon,
qui s'amuserait parfois à cacher mes affaires ? ). Je lirai avec
plaisir le tome 2 pour suivre les aventures des lutins comme celle de
Gustave.
N'hésitez pas à aller faire un tour du côté du blog des Lutins Urbains ou sur le site de l'éditeur
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