Pensée pour Flaubert (ou Baudelaire, avec "Les Fleurs du Mal" mais... Baudelaire, deux semaines consécutives?) suite à la condamnation de "Madame Bovary" pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs...
Je pense immédiatement aussi à un auteur ayant eu maille à partir avec la justice de son époque. Par contre cette citation n’est – elle pas éculée en ce début de XXI ème siècle, même depuis quelques décennies ; car la littérature, libérée du joug de la censure, a décrit depuis et à profusion les multiples facettes de la laideur et du vice de nos sociétés, et ce pour le plus grand bonheur d’une frange de lecteurs et de critiques. L’ »électrochoc littéraire » est désormais une » denrée » courante, en vente libre ( fini le livre impie passé sous le manteau). Cependant, c’est au sein d’un XIX ème siècle encore hypocritement rigoriste, à peine éclos à la modernité, que je perçois le mieux cette citation, qui sonne comme une révolte, une volonté d’imposer des idées, justes reflets d’une époque irréprochable en apparence mais si indigne en vérité. Je pense naturellement à Flaubert, comme cité plus haut, ou peut être Huysmans ( qui pourtant n’a jamais subi en son temps les foudres des magistrats).
J'aime beaucoup ta réflexion. C'est bien un auteur qui a été condamné par la justice ... contemporain de Flaubert et Huysmans ... mais ce n'est ni l'un ni l'autre.
Il est vrai que l'on peut trouver aisément dans nos librairies ce que tu nommes "l'électrochoc littéraire". La citation éculée ? Je ne serai pas aussi catégorique : un livre peut toujours être jugé immoral à l'heure actuelle par un lecteur ... même si ce n'est plus une cause de condamnation ...
Pensée pour Flaubert (ou Baudelaire, avec "Les Fleurs du Mal" mais... Baudelaire, deux semaines consécutives?) suite à la condamnation de "Madame Bovary" pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs...
RépondreSupprimerBonsoir Anonyme,
SupprimerNi Flaubert, ni Baudelaire ... (en effet, je préfère varier les plaisirs !)mais la réflexion est plutôt logique ...
Je pense immédiatement aussi à un auteur ayant eu maille à partir avec la justice de son époque. Par contre cette citation n’est – elle pas éculée en ce début de XXI ème siècle, même depuis quelques décennies ; car la littérature, libérée du joug de la censure, a décrit depuis et à profusion les multiples facettes de la laideur et du vice de nos sociétés, et ce pour le plus grand bonheur d’une frange de lecteurs et de critiques. L’ »électrochoc littéraire » est désormais une » denrée » courante, en vente libre ( fini le livre impie passé sous le manteau). Cependant, c’est au sein d’un XIX ème siècle encore hypocritement rigoriste, à peine éclos à la modernité, que je perçois le mieux cette citation, qui sonne comme une révolte, une volonté d’imposer des idées, justes reflets d’une époque irréprochable en apparence mais si indigne en vérité. Je pense naturellement à Flaubert, comme cité plus haut, ou peut être Huysmans ( qui pourtant n’a jamais subi en son temps les foudres des magistrats).
RépondreSupprimerBonsoir Nicolas,
SupprimerJ'aime beaucoup ta réflexion.
C'est bien un auteur qui a été condamné par la justice ... contemporain de Flaubert et Huysmans ... mais ce n'est ni l'un ni l'autre.
Il est vrai que l'on peut trouver aisément dans nos librairies ce que tu nommes "l'électrochoc littéraire". La citation éculée ? Je ne serai pas aussi catégorique : un livre peut toujours être jugé immoral à l'heure actuelle par un lecteur ... même si ce n'est plus une cause de condamnation ...
Bonjour Euli,
RépondreSupprimerSuite aux commentaires et aux réponses, je me demande si ce ne serait pas le fameux Oscar Wilde.....
Au plaisir,
Jocelyne
Bonjour Jocelyne ...
Supprimeret bravo !
Il s'agit bien d'Oscar Wilde, dans "le portrait de Dorian Gray" !
Merci pour ta participation !