Présentation :
«Mais la calle Corrientes restera un fantasme et son libraire un
fantôme. Le Fantôme de la calle Corrientes. Encore un bon titre. Encore
une histoire possible. Mais il faudrait changer de prénom. Un fantôme ne
peut pas s'appeler Ignacio. C'est grotesque, Ignacio, pour un fantôme.
[...] Les fantômes sont des êtres incompréhensibles. Ils sont conscients
de leurs insuffisances, ils savent qu'ils ont presque tout perdu, et
c'est pour cela qu'ils désirent le retrouver. Au fond, ils nous
ressemblent...»
C'est un homme d'une quarantaine d'années qui vit selon des rituels paisibles, la visite dominicale à ses parents, quelques femmes, un amour fou de la littérature. Jamais il n'a pris le risque de l'écriture ni des voyages. Sa fascination pour les écrivains argentins le pousse pourtant à s'embarquer un jour sur un vol transatlantique, destination Buenos Aires. Au-dessus de l'Océan, l'avion est pris dans une tempête, et dans l'attente hystérique de la catastrophe, les pleurs et les prières de ses voisins, ce n'est pas sa vie qu'il voit défiler devant ses yeux, mais le fil des romans qu'il n'a pas écrits, les personnages qu'il n'a pas inventés. Dans un hommage subtil aux grands maîtres de la fiction, Gilles D. Ferez nous emporte dans une tourmente inventive, un véritable roman argentin.
C'est un homme d'une quarantaine d'années qui vit selon des rituels paisibles, la visite dominicale à ses parents, quelques femmes, un amour fou de la littérature. Jamais il n'a pris le risque de l'écriture ni des voyages. Sa fascination pour les écrivains argentins le pousse pourtant à s'embarquer un jour sur un vol transatlantique, destination Buenos Aires. Au-dessus de l'Océan, l'avion est pris dans une tempête, et dans l'attente hystérique de la catastrophe, les pleurs et les prières de ses voisins, ce n'est pas sa vie qu'il voit défiler devant ses yeux, mais le fil des romans qu'il n'a pas écrits, les personnages qu'il n'a pas inventés. Dans un hommage subtil aux grands maîtres de la fiction, Gilles D. Ferez nous emporte dans une tourmente inventive, un véritable roman argentin.
Mon avis :
J'ai reçu ce livre par erreur, lors de La voie des Indés par Libfly (grâce à qui j'ai découvert il y a peu Fissions de Romain Verger). J'avais demandé Les tiroirs de Visconti de Didier Goupil, même éditeur (éditions Naïve). Le hasard ou l'erreur a, ici, mal fait les choses : je n'ai pas aimé ce livre, d'ailleurs je l'ai détesté dès les premières pages : est-ce l'univers de l'Argentine qui m'intéresse peu ou le fait que ce livre ait pris la place d'un autre que je voulais ? (réaction bien enfantine, mais sait-on jamais !) J'ai trouvé ce livre lent, c'est une histoire que je ne comprends pas (Comment ne pas céder un minimum à la panique quand on craint que son avion s'écrase ? Peut-on réagir ainsi ? Autant pour beaucoup de livres je ne me pose pas la question de la vraisemblance, elle ne m'intéresse pas, mais là, ça m'a gênée), les références littéraires ne sont pas toutes faciles à comprendre (et je n'aime pas quand je ne les trouve pas), l'écriture n'est pas fluide mais lourde, comme le style : on sent trop le travail qu'il y a eu derrière. Je ne l'ai pas fini, il a survécu à un vol plané dans la chambre et a trouvé refuge chez une amie, qui j'espère, l'appréciera.
Quel dommage, je passe donc mon tour également...
RépondreSupprimerDommage ! Le résumé était pourtant tentant !
RépondreSupprimerTu peux toujours tenter, on n'a pas forcément les mêmes goûts :)
SupprimerUne vrai déception !
RépondreSupprimertu n'as pas aimé non plus ?
SupprimerPeut-être qu'il faut un auteur argentin à un roman argentin ?...
RépondreSupprimerPas bête ça ;)
SupprimerTu l'as lu ?