mercredi 7 novembre 2012

Examen critique de la pétrification, Thorne Smith


Quatrième de couverture :
CE N'EST PAS la bande que nous recherchons, leur dit-il. Cette fichue bagnole est remplie de statue abandonnées.
- Sans blague ! dit un deuxième officier. C'est pas net cette affaire. ça ne peut pas être des statues, ces trucs. Y sont tous assis.
- Y'a pas de loi qui empêche les statues de s'asseoir, répliqua un troisième policier qui se souvenait de ses manuels d'école. Y a des Vénus accroupies, des Mercure volants, des faunes qui sautent dans tous les sens et des tas de trucs dans le genre.
- Ouais, et ceux-là, ce sont des Automobilistes Assis ? fit le deuxième policier, sarcastique.
- Je ne dis pas ça, mais ils pourraient avoir été volés dans un jardin, non ? fut la suggestion suivante, des plus improbables.
- Vu leurs bobines, j'aurais tendance à penser que c'est plutôt dans un cimetière et qu'ils souffraient tous d'une crise de crampes aiguë.
- Vous avez déjà entendu parler d'un cadavre qui a des crampes, vous ?

L'histoire et mon avis : 

Le livre commence par un "examen critique d'une explosion" : alors que la famille Lambert est rassemblée dans la bibliothèque, une explosion retentit : ce n'est pas la première, Hunter Hawk, un savant fou, n'est pas à son coup d'essai. Son objet de recherche ? La "pétrification cellulaire par le biais de la combustion de l'atome" (rien que ça !). Alors qu'ils s'attendent à ce qu'il arrive dans la bibliothèque, il ne vient pas : ils se décident alors d'aller le rejoindre, spéculant - la plupart avec joie - sur sa mort. Il n'en est rien. Mais cette explosion n'a pas été vaine : Hunter Hawk se rend compte que la queue de Blotto, son chien, est pétrifiée : il a trouvé comment faire une pétrification cellulaire.

A partir de ce jour là, tout change pour l'inventeur qui n'hésite pas à transformer en pierre la moindre personne qui le dérange, mais il peut aussi inverser le sort. Un soir, alors qu'il se promène, passablement ivre, il rencontre un homme du "Petit Peuple" qui pleure devant un épouvantail parce que ce dernier est mieux habillé que lui. Hunter l'aide à ôter les vêtements de l'épouvantail et les donne à l'homme. Puis, ils décident d'aller rencontrer la fille de l'homme Megaera, une jolie femme du Petit Peuple, très jalouse, qui tombe amoureuse de d'Hunter et ne le quittera plus. Elle aussi est capable de pétrifier les personnes et de leur rendre une apparence normale, ce qui donnera des situations très loufoques, jusqu'à atteindre son objectif : dépétrifier les dieux de l'Olympe qui dorment dans un musée de New-York.

Je ne connaissais pas du tout Thorne Smith, pas même de nom. C'est surtout le titre du livre qui m'a plu et qui m'a donné envie de le découvrir. Thorne Smith est un écrivain américain, né en 1892. Deux de ses romans ont été traduits en français : celui-ci et Ma femme est une sorcière, qui a été adapté au cinéma.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui m'a bien amusée. C'est un univers déjanté, les personnages sont curieux voire burlesques, tout comme les situations ou même les dialogues. On peut facilement s'imaginer les scènes et j'avais vraiment hâte de reprendre ma lecture une fois le livre posé. Les illustrations  de Sarah d'Haeyer sont parfaitement bien faites et correspondent bien à l'esprit décalé de l'histoire. 


Merci encore une fois à Libfly qui m'a permis de lire ce livre dans le cadre du rendez-vous : "La voie des Indés (lisez hors-pistes !)" qui nous permet de découvrir ou de redécouvrir des maisons d'édition peu connues et aux éditions L'oeil d'or !







1 commentaire:

  1. je ne connais pas du tout cet auteur, encore moins ce livre, mais en effet il a l'air sympa :)

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Merci :)