lundi 11 novembre 2013

Aujourd'hui, j'ai reçu ... #12

Bon, vous vous doutez, le facteur ne passe pas un 11 novembre, il est plutôt occupé à rester chez lui, bien au chaud, surtout vu les températures froides qui commencent à sévir ici ... Ce sont deux livres ( enfin un livre et une BD) qui sont arrivés samedi, mais pour différentes raisons, je n'ai pas eu le temps de les présenter plutôt !


La Bible selon le Chat, 
Philippe Geluck

La Bible selon le Chat - Philippe Geluck - 2203077102 - 9782203077102

Présentation de l'éditeur  : 
LE PREMIER RÉCIT HUMORISTIQUE DE DIEU

Avec sa Bible, Le Chat, tient sa promesse de nous faire tordre de rire tant il arrive à débusquer le grotesque jusque dans les moments les plus émouvants de nos origines communes.

La Bible selon Le Chat répond à toutes les questions que se posent les humains depuis la nuit des temps. Fini le doute, voici la lumière. Avec cet album, la communauté des hommes va enfin comprendre pourquoi il était vain de s'entre-massacrer depuis tant d'années.

La vérité sur tout cela, Le Chat nous la révèle dans son onzième commandement (le moins connu, sans doute le plus beau) : « Tu riras de tout, car, vu qu'on va tous crever un jour, seul l'humour te permettra d'avoir un peu de recul sur les vicissitudes de l'existence ».
DIEU EST HUMOUR ET GELUCK EST SON PROPHÈTE

Philippe Geluck ne respecte décidément rien. Son 18e album se prend carrément pour l'Ancien Testament et pour réaliser cette fresque fondatrice, le dessinateur s'est adjoint les services d'un
coscénariste célèbre : Dieu en personne. *

Avec ses airs de ne pas y toucher, il rhabille les créationnistes pour l'hiver et règle ses comptes avec ceux qui nous menacent des flammes de l'enfer. Oui on peut rire de tout et oui il est sain(t) de dépoussiérer les dogmes car, comme disait l'autre, Dieu est humour.

Dans La Bible selon Le Chat, Philippe Geluck, récemment libéré des contraintes de la presse hebdomadaire, s'est lancé dans la première histoire longue de sa carrière. Le dessinateur d'un héros solitaire nous croque ici une galerie de personnages hilarants. Depuis les premiers êtres vivants (un peu tarés sur les bords et donc appelés à disparaître) jusqu'à Adam (qui ne semble pas beaucoup plus malin), aucun acteur n'échappe à la moulinette rageuse et désopilante d'un Geluck très en forme, à part, peut-être, Pascal le mouton, devenu l'âme damnée de Dieu, et la jolie Ève, première femme de l'humanité et première femme dans l'oeuvre geluckienne. Adam a bien de la chance d'être tombé sur elle, et nous aussi, par la même occasion.

* C'est vrai, au fond, pourquoi s'esquinter à trouver un obscur écrivaillon quand on a d'aussi bonnes relations avec le Meilleur d'entre tous. Des deux compères, seul Geluck fera des apparitions dans les médias pour assurer la promotion de l'ouvrage. Dieu, cependant très emballé par cette collaboration, se réserve pour l'une ou l'autre séance de dédicace (à des dates non encore communiquées).
AU NOM DU GAG

La Bible selon Le Chat va très vite supplanter tous les écrits sacrés tant sa pertinence s'impose à ceux qui en ont eu la révélation.

L'Ancien et le Nouveau Testament, la Torah et le Coran vont bientôt disparaître des rayons des bibliothèques et de nouveaux évangélistes viendront, peut-être demain, sonner à votre porte pour vous apporter la bonne parole du Chat.

La Bible selon Le Chat est donc porteuse de beaucoup d'espoirs pour nous tous et les premiers miracles se sont déjà produits, tous reconnus par la Congrégation pour la doctrine de la foi en matière de BD :

- Mr F. de Narbonne était déprimé. Après avoir lu quelques pages de La Bible selon Le Chat, il retrouva la sourire et puis le rire. Depuis, il éprouve un sentiment d'allégresse permanent.

- Mme M. de Bruxelles dormait mal car son lit était bancal et bougeait à chaque fois qu'elle se retournait. Elle a placé La Bible selon Le Chat sous le pied trop court et, depuis, elle dort comme un ange.

- Mr B. de Neuchâtel, 89 ans, se fait attaquer par un jeune délinquant en rentrant de la librairie. Se servant de son coffret, Mr B. donna un coup de Bible selon Le Chat au voyou qui prit la fuite sans demander son reste.



Sous le toit du monde, 
Bernadette Pecassou


Au soir du 1er Juin 2001, le roi du Népal est sauvagement assassiné avec les siens dans son Palais Royal à Katmandou. Le massacre prend des airs de tragédie antique quand on apprend que la belle princesse de 20 ans en sari bleu clair a été décapitée d'un seul coup de lame alors qu'elle tentait de fuir dans le parc. Le monde entier est sous le choc. Ce pays vivait une guerre civile opposant des va-nu-pieds à une oligarchie au prix de milliers de morts. Si les guerriers ne sont pour rien dans ce massacre royal, alors, qui a tué ?
À Katmandou, un jeune Français d'origine népalaise, Karan, croit trouver en Ashmi, étudiante originaire de la haute montagne, la personne idéale pour représenter le Nouveau Népal et sa démocratie naissante. Dans un pays où la corruption fait rage, il en fera une journaliste d'exception et, sans l'avoir voulu, précipitera sa fin tragique. Une vieille anglaise, un étrange veilleur de nuit, les personnages se croisent dans les ruelles, des ombres assassinent et disparaissent tandis que de riches occidentaux continuent de gravir l'Everest.

Je crois que je vais encore me régaler !



Ne partez pas trop loin, les Lutins arrivent bientôt ... (prochaine chronique)

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