Quatrième de couverture :
« Un jour, je me suis dit que je ne l’avais jamais remercié. Pourtant je
lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et
surtout sans avoir lu ? Pourtant, c’est sur son dos que chaque matin,
depuis près de soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et
gomme aidant mes histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je
n’avais que trop tardé. L’heure était venue de lui rendre hommage.
D’autant qu’on le disait fragile et menacé. Alors j’ai pris la route. Sa
route.
De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées.
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O.
De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées.
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O.
Quelques mots :
Pour celles et ceux qui me connaissent, ou qui ont l'habitude du blog, vous devez vous dire que ce livre n'est pas vraiment dans mes lectures habituelles. Et pour cause, ce n'est pas moi qui l'ai lu, ni qui en ai fait la chronique : c'est le travail d'un nouveau collaborateur sur ce blog, que vous découvrirez sous le nom de Toto !
L'avis de Toto :
Erik Orsenna nous
présente son parcours à travers le monde, retraçant l'histoire du
développement du papier, de ses origines en Chine jusqu'à nos
jours. Pour cela il va aller aux quatre coins du globe pour aller à
la rencontre des personnes travaillant dans les laboratoires de
recherche à la pointe ainsi que dans les papeteries les plus
modernes.
Au cours de son périple,
l'auteur s'émerveille de chacune des découvertes et des rencontres
qu'il nous fait partager. On réalise alors que parfois le papier
peut se trouver mêler à d'importants enjeux politiques, économiques
et environnementaux.
Une lecture intéressante et enrichissante !
Oh je m’apprête à lire "voyage aux pays du coton" c'est dans la même série. J'ai hâte de voir le ton qu'il emploi !
RépondreSupprimerJe n'aurai jamais associé le papier à des enjeux politiques, tu m'intrigues, je vais mettre ce livre dans la liste de mes envies :)
Une lecture qui a l'air fort enrichissante, en effet.
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